Conte d'automne
Un noisetier avait poussé tout près d'un chêne millénaire. Trouvant le tableau insolite, un couple s'installa entre les deux arbres pour une promenade automnale. L'une et l'autre s'effeuillèrent au gré de leurs humeurs. Leurs déambulations cessèrent à la nuit tombante.
L'homme : « Il faut rentrer »
La femme, déçue de n’avoir eu aucun compliment pour sa nouvelle toilette : « Comme ce chêne, tu es sage et majestueux... »
Et l’homme : « Et toi, tu es ce noisetier. Tes branches sont des chemins à parcourir. Tes pensées sont des feuilles : elles s'envolent aux quatre vents pour répandre sur ton monde beauté, douceur et apaisement… »
Les amants partis, le noisetier demanda au chêne : « Vous qui avez eu le loisir d’observer les amants à vos pieds depuis la nuit des temps, savez-vous si c’est le poids des années ou le feu de la passion, qui aveugle les amants et fait taire les maîtresses ? »
Le chêne, dans sa grande sagesse, réfléchit longtemps avant de répondre : « Quand la passion rattrape le temps, les amoureux deviennent télépathes et certains mots comptent plus que d’autres. »
L'homme : « Il faut rentrer »
La femme, déçue de n’avoir eu aucun compliment pour sa nouvelle toilette : « Comme ce chêne, tu es sage et majestueux... »
Et l’homme : « Et toi, tu es ce noisetier. Tes branches sont des chemins à parcourir. Tes pensées sont des feuilles : elles s'envolent aux quatre vents pour répandre sur ton monde beauté, douceur et apaisement… »
Les amants partis, le noisetier demanda au chêne : « Vous qui avez eu le loisir d’observer les amants à vos pieds depuis la nuit des temps, savez-vous si c’est le poids des années ou le feu de la passion, qui aveugle les amants et fait taire les maîtresses ? »
Le chêne, dans sa grande sagesse, réfléchit longtemps avant de répondre : « Quand la passion rattrape le temps, les amoureux deviennent télépathes et certains mots comptent plus que d’autres. »