La burgonde
Dijon... En parcourant les rues du centre ville le nez en l'air, on aperçoit les tuiles vernissées qui dessinent des motifs géométriques et que l'on retrouve jusqu'aux Hospices de Beaune. Ces tuiles sont les témoins d'une époque révolue : celle des ducs de Bourgogne.
Pour les détails, je vous renvoie au syndicat d'initiatives (pour celles et ceux qui en manqueraient) et à l'office du tourisme. Si vous n'avez pas le temps de faire la queue ou si vous êtes plus aventurier, suivez les flèches sur les pierres de Comblanchien : elle vous conduiront notamment à la chouette, emblème de la ville et porte bonheur pour ses habitants comme ses touristes. Posez la main dessus et faites un voeu. Bien sûr, il se réalisera si vous avez de la chance ou si vous faîtes ce qu'il faut pour. Sinon... l'espoir fait vivre et c'est déjà ça.
Dijon.... Étape gastronomique obligatoire pour les touristes japonais avant le parcours de la route des vins qui commence à Gevrey-Chambertin, c'est-à-dire à la sortie sud de la ville. Si vous restez sur la nationale, vous pourrez faire une pause dans chaque village pour déguster, en compagnie de cavistes jovials, du rouge ou du blanc. Mais si vous la quittez et que vous vous engagez, au risque de vous perdre, sur l'autre route des vins, vous aurez, en plus des cavistes, des villages de pierres perdus au milieu des vignes. Les vignes... Charmant paysage à admirer tout au long de l'année : de loin pour les couleurs changeantes et de près pour vérifier que les raisins vont bien et que les viticulteurs assureront des vendanges prometteuses.
Pour les gourmets, il reste le pain d'épice. L'usine de moutarde a fermé cet hiver. Désormais la moutarde de Dijon est fabriquée en Asie et il n'y pas que les motards qui sont en colère.
Dijon... Ville universitaire qui a pris soin de construire son campus à l'endroit le plus éloigné du centre ville. Des amphis portant d'illustres noms : Platon ou Gütenberg mais les strapontins ne sont pas signés par Stark. Le campus propose tous les équipements nécessaires à l'étude dans une ambiance monastique.
Et le plus remarquable de tous : le défunt café de l'Univers et son serveur Serge ! Ne le cherchez pas : il a été remplacé par un cani sans âme. Heureusement, j'avais fini mes études avant sa fermeture ! Heureusement, il y a d'autres canis en centre ville.
Dijon... Centre ville, jour de marché. Rendez-vous sur la place du carrousel (celui-là même évoqué par Yves Jamait), près de la fontaine. Là, l'hiver se tient le marchand de marrons chauds et pas trop loin de lui, les musiciens manouches. Ils font la manche pour le principe pas pour gagner de l'argent. Ils jouent surtout pour le plaisir partagé et pour voir danser les mômes. J'arrête ici ma visite guidée. Chacun observera tout cela sur place.
A Dijon, j'ai étudié, j'ai bu en bonne compagnie, j'ai vécu et j'ai aimé. Aujourd'hui, à chacune de mes visites, je sais qu'elle me reconnaît : elle m'offre des odeurs, des sons, des couleurs et d'autres détails fugaces. Cette ville m'émeut.
Pour ceux qui ne connaissent pas cette ville et pour ceux qui l'aiment déjà. Pour ceux que j'ai laissé là-bas.
Et pour conclure... Musique !
Pour les détails, je vous renvoie au syndicat d'initiatives (pour celles et ceux qui en manqueraient) et à l'office du tourisme. Si vous n'avez pas le temps de faire la queue ou si vous êtes plus aventurier, suivez les flèches sur les pierres de Comblanchien : elle vous conduiront notamment à la chouette, emblème de la ville et porte bonheur pour ses habitants comme ses touristes. Posez la main dessus et faites un voeu. Bien sûr, il se réalisera si vous avez de la chance ou si vous faîtes ce qu'il faut pour. Sinon... l'espoir fait vivre et c'est déjà ça.
Dijon.... Étape gastronomique obligatoire pour les touristes japonais avant le parcours de la route des vins qui commence à Gevrey-Chambertin, c'est-à-dire à la sortie sud de la ville. Si vous restez sur la nationale, vous pourrez faire une pause dans chaque village pour déguster, en compagnie de cavistes jovials, du rouge ou du blanc. Mais si vous la quittez et que vous vous engagez, au risque de vous perdre, sur l'autre route des vins, vous aurez, en plus des cavistes, des villages de pierres perdus au milieu des vignes. Les vignes... Charmant paysage à admirer tout au long de l'année : de loin pour les couleurs changeantes et de près pour vérifier que les raisins vont bien et que les viticulteurs assureront des vendanges prometteuses.
Pour les gourmets, il reste le pain d'épice. L'usine de moutarde a fermé cet hiver. Désormais la moutarde de Dijon est fabriquée en Asie et il n'y pas que les motards qui sont en colère.
Dijon... Ville universitaire qui a pris soin de construire son campus à l'endroit le plus éloigné du centre ville. Des amphis portant d'illustres noms : Platon ou Gütenberg mais les strapontins ne sont pas signés par Stark. Le campus propose tous les équipements nécessaires à l'étude dans une ambiance monastique.
Et le plus remarquable de tous : le défunt café de l'Univers et son serveur Serge ! Ne le cherchez pas : il a été remplacé par un cani sans âme. Heureusement, j'avais fini mes études avant sa fermeture ! Heureusement, il y a d'autres canis en centre ville.
Dijon... Centre ville, jour de marché. Rendez-vous sur la place du carrousel (celui-là même évoqué par Yves Jamait), près de la fontaine. Là, l'hiver se tient le marchand de marrons chauds et pas trop loin de lui, les musiciens manouches. Ils font la manche pour le principe pas pour gagner de l'argent. Ils jouent surtout pour le plaisir partagé et pour voir danser les mômes. J'arrête ici ma visite guidée. Chacun observera tout cela sur place.
A Dijon, j'ai étudié, j'ai bu en bonne compagnie, j'ai vécu et j'ai aimé. Aujourd'hui, à chacune de mes visites, je sais qu'elle me reconnaît : elle m'offre des odeurs, des sons, des couleurs et d'autres détails fugaces. Cette ville m'émeut.
Pour ceux qui ne connaissent pas cette ville et pour ceux qui l'aiment déjà. Pour ceux que j'ai laissé là-bas.
Et pour conclure... Musique !